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Your life is alcohol,
The girls are just your dolls.
You're always playing
With their suffering.
Your pain is unreal
And your life without goal.
You're always sleeping
And never working.
Look at you, look at them.
Can't you see a problem ?
Hope you're not crazy.
Hope you'll change speed'ly.
Because you are such a bad boy.
Because life isn't full of joy.
[23/10/09]
1. Je marche dans la rue vide, sur le trottoir.
2. Le ciel s'assombrit donc il se fait tard.
3. Sans les lumières de la ville il fait noir.
4. Je rôde, j'erre et je zone à tout hasard.
5. Sans aucun but je bute contre deux trois putes.
6. Elles m'aguichent et me proposent une turlutte,
7. Que je refuse. Mon démon se dit « flute ».
8. Cette fois-ci mon ange t'as gagné la lutte.
9. Je poursuis ma promenade, mon chemin
10. Vers l'inconnu, celui qu'on aime bien.
11. Le vent se lève et assaillit mes reins.
12. Comme l'enfant je souffle en vain sur mes mains.
13. Je passe le pont et entends l'eau frémir.
14. Un clodo se trouve dans ma ligne de mire.
15. Il pue l'alcool et ne cesse de vomir.
16. C'est mauvais le mélange bière-whisky-kir.
17. Dans ce quartier les bars sont tous complets,
18. Peuplés par des étudiants tous bien faits.
19. Le jeudi soir c'est tonus et ça plait.
20. Le vendredi matin personne n'est frais.
21. Je ne m'arrête pas pour autant, je passe.
22. Des camés se shootent, cela me dépasse.
23. Ils jouissent un peu, puis dépriment et trépassent.
24. S'ils l'ont décidé, grand bien leur en fasse.
25. Je marche dans la rue, vide, sur la chaussée,
26. Un peu atterré par ce large fossé
27. Qu'entre eux tous et moi-même j'ai constaté.
28. Je rentre chez moi et retourne me coucher.
[23/10/09]
I feel like alone under the moonlight.
No one on the left, no one on the right.
I dream of people when there is no one.
I think of my mother when I feel down.
I know that life isn't easy. It's hard.
But I keep going right ahead, forward.
No I am not crying,
Now it is just raining.
I prefer closing my eyes and be blind.
That improves my reflexes and my mind.
I'm a little bit weird but I like it.
You're so conventional, you've to break it.
I know that change isn't easy. It's hard.
But I keep going right ahead, forward.
No I am not crying,
Now it is just raining.
No I am not crying,
Now it is just raining.
Why did I kill all the crowd in the street ?
Why did I kill all the crowd in the street ?
Why did I kill all the crowd in the street ?
Why did I kill all the crowd in the street ?
I know that I have to move but it's hard.
I can't keep going right ahead, forward.
Now I am just crying,
No, it is not raining.
C'est ton tour mon amour,
C'est à toi pour une fois.
Je cesse un coup d'être sourd
Pour écouter ta voix.
Défoule toi, raconte tout.
Critique moi, t'as le droit.
Parle de toi et de nous,
De ce qui ne va pas.
C'est pour te faire du bien
Que je t'offre mes oreilles.
Déballe tout, n'oublie rien
Et tant pis si je paye.
Les larmes peuvent arriver,
Ce n'est rien, c'est normal.
Parle moi de choses privées
Ou de quand tu dors mal.
Cesse d'emmagasiner
Tous les problèmes d'autrui.
Cesse de tout écouter
Et vas-y, fais du bruit.
Tu as beau être très forte
Et vouloir être gentille,
Parfois ferme ta porte
Pour qu'ils ne te la pillent.
Pour une fois j'ai ton rôle
Alors profites en.
Ce n'est pas vraiment drôle.
C'est surtout très pesant.
Dis adieu aux tracas
Et byebye aux querelles.
A t'écouter comme ça,
Tu es encore plus belle.
25/09/09
Je reprends du service pour énoncer ma peine. / Qu'importe qu'on ne me lise pas, que mes phrases soient vaines, / Qu'avec mes tristes textes votre coupe soit déjà pleine. / J'écris ce poème pour détruire ce qui me traine. / J'explique pour ceux qui ne me connaissent pas ou peu, / Je ne suis que rarement grande-gueule, fêtard, joyeux. / Je ne suis pas le même quand bien même je le veux, / Devant mes ami(e)s, des inconnus et mes « vieux. » / Je ne me l'explique pas, on va dire c'est comme ça. / J'ai beau cherché pourquoi, je ne trouve pas d'autres cas. / Je n'aime vraiment pas quand le naturel s'en va / Et laisse place au calculé. Faites sonner le glas. / Je préfèrerais m'uniformiser aussi. / Cesser d'être le petit con, car trop bon, gentil. / Je ressens bien nos différences de vies, d'envies. / J'ai fait le choix de rester droit, les autres dévient. / Je reprends du service pour énoncer ma peine. / Qu'importe qu'on ne me lise pas, que mes phrases soient vaines, / Qu'avec mes tristes textes votre coupe soit déjà pleine. / J'écris ce poème pour détruire ce qui me traine. /
25/09/09
Une larme
puis un torrent.
Un mot
puis un roman.
J'en souffre
suffisamment.
C'est dur
d'être différent.
Y aura des cons qui te diront,
« Profites-en, c'est ta richesse,
Profites-en qu'on te délaisse. »
Mais qu'en savent-ils vraiment au fond ?
Y aura des gens qui te plaindront,
« Mon pauvre enfant, courage mon grand.
Mon pauvre enfant, ils sont méchants. »
Mais qu'en savent-ils vraiment au fond ?
Un pleur
puis une marée.
Une phrase
puis un pavé.
J'en souffre
à en crever.
C'est dur
d'être comparé.
Y aura des cons qui te diront,
« Profites-en, c'est ta richesse,
Profites-en qu'on te délaisse. »
Mais qu'en savent-ils vraiment au fond ?
Y aura des gens qui te plaindront,
« Mon pauvre enfant, courage mon grand.
Mon pauvre enfant, ils sont méchants. »
Mais qu'en savent-ils vraiment au fond ?
22/09/09