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Moi Par Mois

21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 14:25

Toi

 

 

Toi qui es seul(e)

Dans la solitude assassine

Qui a déjà pris ses racines.

Fais-en le deuil !

Toi qui as mal

Au plus profond de tes entrailles,

Qui tousse au lieu de crier "aïe".

Ne sois plus pâle !

Toi qui te meurs

Dans le silence assourdissant,

Dans leur bonheur étourdissant.

N'aie donc plus peur !

Toi qui est Toi,

Qui ne veux pas leur ressembler.

Dans le même bain ils t'ont semblé.

Accueille la joie !

 

 

Dans un troupeau il y a plusieurs moutons noirs.

C'est car ils ferment les yeux qu'ils ne peuvent pas se voir.

S'en suit la détresse et l'habituel désespoir.

Je t'ouvre les bras mais à Toi de m'apercevoir.

 

 

Toi qui est tout

Alors que tu crois n'être rien,

Dans tous tes actes ne vois le bien.

Ton coeur est fou !

Toi qui m'inspire,

Qui pose tes pieds dans mes empruntes,

Arbore un sourire telle une feinte.

Moi je t'admire !

Toi qui es elle

Mais aussi lui et voire même eux,

Qui a tant de peine dans les yeux.

Ton âme est belle !

Toi qui attends

Pour voir venir un jour l'amour,

Qui sans y croire espère toujours.

Je t'aime tellement !

 

 

Dans un troupeau il y a plusieurs moutons noirs.

C'est car ils ferment les yeux qu'ils ne peuvent pas se voir.

S'en suit la détresse et l'habituel désespoir.

Je t'ouvre les bras mais à Toi de m'apercevoir.

 

 

 

17/01/11

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 15:48

VIE

 

 

J'ai le sourire aux lèvres et les lèvres sèches. J'ai beau les humecter mais rien n'y fait, elles sèchent sans cesse. Je tremble un peu. Rien d'anormal car j'en connais qui face à cette épreuve s'évanouissaient. Je suis à tes côtés. Les yeux grand ouverts je ne veux rien louper. Comment rester stoïque, raide comme un bâton, droit comme un "i" ? Comment ? Une voix me dit de m'écarter, ce que je fais. Une autre me dit que je la gêne. Et alors ? Qu'est-ce que j'en ai à faire ? Je ne bouge pas. J'observe avec un intérêt non grandissant car déjà au maximum. Je sautille un petit peu en te tenant la main, toi qui es allongée et ne peux guère bouger. Tu es belle, certes pas à ton avantage, mais belle quand même ! Quand tu m'as parlé d'eau, je t'ai servi un verre. Comment pouvais-je savoir que ta grosseur volontaire arrivait à son terme ? Prendre la voiture, ne pas risquer nos vies avant de la donner. Nous sommes stressés, apeurés, émerveillés, dépossédés mais bientôt possesseurs, non, plutôt géniteurs, d'un nouveau-né. Tu souffles fort, c'est énervant. Mais je ne dis rien. Tu prends ton temps mais à quand le présent ? Tu l'as depuis neuf mois alors c'est bien mon tour cette fois ! Les voix reprennent mais ne me parlent plus. Il n'y en a que pour toi. Elles te disent "faites-ci, faites-ça" et tu les écoutes en plus. Ah, on en voit un bout. Je tremble un peu plus. Oh, on en voit la moitié. Je tremble beaucoup plus. Ih, on en voit l'ensemble. Je ne tremble plus puisqu'évanoui les spasmes s'évanouissent aussi.

 

 


(05/01/11)

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 10:47

 

 

Cette si terrible dureté qu'est sienne laisse apparaitre ces fissures du passé qu'il ne veut pas admettre. Quelque peu il m'attriste, me laisse des cicatrices, assombrit mon monde pour que le sien s'éclaircisse. Les bleus noircissent mon âme pourtant déjà meurtrie. Il ne panse pas son coeur et j'en paie donc le prix. Par l'esprit je voyage pour faire fi de cela mais sachez que pour moi rêver n'est pas un choix. Quand mon corps est sanglant afin de l'apaiser, ce n'est pas évident, ce n'est pas chose aisée, mais j'essaie d'être ailleurs, sur une Terre parallèle où l'ensemble des malheurs a une forme si belle. Il ne mérite plus mon amour éperdu mais que peut-il faire sans, lui qui est tant perdu ? Alors coeur sur la main je resterai demain. S'en aller sans l'aider serait être inhumain. Il y a un malaise et j'en suis bien consciente. Il n'éteint pas les braises c'est pourquoi elles le hantent. Si par mégarde ou non je m'en retrouve brûlée, je m'en retrouve calmée, comprenez décédée, je veux ce texte la preuve, au moins le témoignage de quelqu'un qui se noie dans de sombres marécages. J'ai voulu le sauver de ses démons puissants. Voilà qu'il m'a tué en me mettant à sang.

 

 

 

 

Laura Cleymord

 

21/08/74 - 06/01/11

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 08:28

 

 

Je t'ai tant donné bien des fois

Mais toi tu n'es jamais content.

Et même ta vie tu me la dois.

Alors dis-moi merci maman.

Tu ne seras jamais le roi

Dans mon chez moi, chez tes parents.

Tu ne feras jamais la loi.

N'oublie pas tu n'es qu'un enfant.

Pas d'mister my son sous mon toit,

Ailleurs non plus, pour qui tu t'prends ?

Si ça va pas eh bien tais-toi.

Tu peux partir, vas-y, va-t-en.

 

 

*  *  *  *  *

 

 

Ça me révolte toutes ces smalas

Qui vivent au rythme de leurs bambins.

Oui ça m'énerve toutes ces mamas

Qui ne sont plus que des larbins.

Allez mesdames, toutes au combat.

Je veux voir en l'air vos deux mains.

Faites bouger aussi les papas

Pour la révolution demain.

Pas d'mister my son sous nos toits,

Ailleurs non plus, pour qui ils s'prennent ?

Mais qu'ils se taisent si ça n'va pas.

Ils peuvent partir et ce sans peine.

 

 

 

24/11/10

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 23:17

 

 

 

Nous ne sommes que des hypocrites

À faire semblant d'être tous amis.

Pour un peu qu'une chose nous irrite,

Vos oreilles sifflent une fois partis.

Des couteaux dans le dos souvent,

Vous perdez tant de sang sans cesse.

Nous ne sommes plus aussi charmants

Quand vous partez car ça nous blesse,

Ça nous stresse de vous voir heureux,

De voir les maux vous éviter.

Dans nos têtes chaque jour est pluvieux

Car ils ne nous ont pas raté

Alors on vous détruit un peu.

C'est fou comme ça nous réconforte.

On voudrait vous voir quand il pleut,

Savoir si votre bonheur l'emporte.

On interprète toutes vos actions,

Jamais en bien, évidemment.

On cherche à vous mettre la pression

Mais sans savoir vraiment comment.

Nous sommes d'abjects petits insectes

À vous chercher la petite bête.

Il semble que rien ne vous affecte.

Pour en être sûr on ne s'arrête.

C'est l'esprit de la grande famille

Avec ses faux airs amicaux.

Devant on voudrait que ça brille

Quand derrière ce n'est pas très beau.

Lorsque nous partirons enfin,

On n'aura plus beaucoup d'ami.

On reverra notre chagrin

Squatter nos misérables vies.

 

 

 

[09-12-10]

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 20:27

Petit texte sur le mystère de ces damoiselles qui se promènent en mini-jupes alors qu'il fait un froid de canard et que nous sommes tous à la recherche d'un peu de chaleur. Vous savez pourquoi vous ?

 

 

 

Les jambes à l'air

En plein hiver

 

Mais pour quoi faire ?

Est-ce juste pour plaire ?

 

Moi sans comprendre

J'vois sans attendre

 

Mon coeur se fendre.

 Elles n'sont pas tendre.

 

Une chose est claire

J'hurle père et mère

 

Face à leurs airs

De bonne affaire

 

Et l'âme en cendres,

Sans même me pendre

 

Me fait me rendre

Sans m'être fait prendre.

 

 

[03-12-10]

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 09:32

 

Ils courent jusqu'aux portes du métro

Comme si leur vie en dépendait.

Comme le poivrot vers son bistrot,

Ils courent chaque jour comme s'ils devaient,

Comme s'ils devaient rejoindre l'ailleurs

Avec un large sourire aux lèvres,

Comme s'ils devaient, atteints de peur,

Mourir dans leur plus joli rêve.

Ils courent quand ils entendent le bruit

Qui signifie "ça va fermer"

Et dans un élan de folie

Par terre on les voit se jeter.

Une fois dedans ils sont heureux.

Rien ne vaut ces petits bonheurs.

Ils ont gagné ce jour pluvieux

Car le soleil brille dans leur coeur.

Pour un peu qu'ils n'y parviennent pas,

C'est sûr : le début de la fin.

Après on les dit pas sympa,

Maintenant vous comprenez bien.

Les parisiens sont différents

Non pas parce qu'ils sont nés ainsi.

Faut dire que leur environnement

N'est pas un endroit sans souci.

Les parisiens font peur un peu,

Enfin surtout aux étrangers.

En fait juste pour que ça aille mieux,

Il ne faut pas les déranger.

 

 

 

 

(21-11-10)

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 21:39

Rom

 

Il était respecté

Dans sa communauté.

Ses noms étaient nombreux,

Autant que sont les dieux.

Sa gloire était basée

Sur sa sagesse innée.

Il n'avait pas d'enfants

Mais une foule de neveux.

Parmi leur troupe, leur groupe,

Il fallait désigner

Quelqu'un qui dirig'rait

Les femmes tout comme les hommes.

Beaucoup voulaient ce poste,

Beaucoup ont postulé.

Lui seul était parfait,

On l'appelait le Rom.

 

 

C'est un Romanichel,

Appelez-le gitan.

Il a vécu son temps,

Désormais c'est fini.

Il est monté au ciel,

Voilà pourquoi ces gens.

Ils pleurent son corps, son âme,

Mais persiste un souci.

Le principe du tsigane,

De toujours voyager,

Dans le cas d'un décès

Est un très gros problème.

Une question vient en tête :

Où doit-on l'enterrer ?

A ce moment précis,

Tous les visages sont blêmes.

 

 

 

(18-11-10)

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 15:35

 

 

PARTY :

 

  

 

D'évènements en péripéties, nous voilà malgré tout devant l'entrée de la boîte, les yeux écarquillés par le froid et l'alcool combinés. Certains l'air triste, d'autres un large sourire bêta aux lèvres, nous tentons d'être sérieux pour ne pas se faire refouler dès l'entrée. Tout le monde n'étant pas aussi bon comédien, les videurs, avant de n'avoir à vider la boîte des trop plein, en refusent quelques uns qui se plaignent, forcément. Sur la vingtaine de « connaissances », nous ne sommes que cinq à être entrés du premier coup. La moitié a été perdu pendant le trajet puis la moitié du reste est resté à se geler les miches, bien malgré eux. À l'intérieur on retrouve la chaleur qui nous a tant manqué. Elisha a de la buée sur ses lunettes, c'est sympa à voir. Elle les essuie, je me marre. On court directement direction le dance-floor comme lorsque l'on retrouve sa maison après de longues vacances à l'autre bout du monde. La joie des retrouvailles. Les danseurs semblent plus gaga que la musique qu'ils n'écoutent déjà plus, trop cons, centrés sur la quête de conquêtes d'un soir. La piste de danse n'est qu'un prétexte pour réunir proies et chasseurs. On se déhanche chacun à sa manière, qu'importe cet air con que nous avons tous ou presque. Il y a toujours quelqu'un qui, n'ayant pas enlevé sa carte bancaire de son porte-feuille, se retrouve à payer une bouteille de whisky (une de plus !) au prix fort. Quand bien même cette personne n'est généralement pas très entourée, pendant la courte durée de vie de ses 95€ soyez sûrs qu'il sera plus que jamais apprécié. On alterne nos activités : danse, boissons, toilettes, boissons, sorties cigarettes, danse, toilettes, sorties cigarettes, boissons, toilettes … c'est palpitant. JoJo dort sur une banquette, Justin drague tout ce qui bouge (y compris les filles : il appelle ça de l'entrainement), Elisha dévoilent ses implants mammaires à qui le veut. Un trou noir … puis je me retrouve dehors avec une charmante jeune femme qui se colle à moi pour que je n'attrape pas froid. On s'en va chez moi.

 

La party est over, place à l'after.

 

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 09:27

 

Sale temps sur Terre. Les larmes aux yeux, rien n'est pareil, tout devient flou. Maussade, chagrin porté en étendard, ses ailes se fêlent. Le cœur de Marguerite ne battra plus que pour elle-même. Les bons souvenirs sont devenus fissures, blessures ensanglantées. Le goût amer est de retour, les pieds qui trainent aussi. Elle ne sait pas ce qu'elle ressent. Ce sentiment est unique donc inconnu. Elle souffre, mais ce n'est que peu dire.

 

 

Marguerite, du haut de ses quinze ans, de ses talons de quinze à vingt centimètres, de sa douce adolescence, a le tournis. Ne rien comprendre semble être devenu son quotidien. Elle joue l'automate et passe inaperçue. Personne ne s'en soucie et c'est tant mieux ainsi. Elle se mure derrière des apparences et il n'y aura pas de beau prince charmant pour venir la sauver. Ses parents, aveuglés par leurs propres problèmes, ne se rendent compte de rien. Mais pourtant dieu sait qu'ils l'aiment. Son frère se trouve dans une situation bien pire. Elle n'ira pas lui demander conseils, il a autre chose à faire. Ses amies, désarmées face à sa tristesse qu'elles remarquent facilement, tentent tant bien que mal de la refaire sourire. Ce n'est pas chose aisée. Tout y passe : des blagues aux histoires, des insultes du Dom Juan aux que sais-je encore. Tout y passe. Et pourtant, Marguerite ne se détache plus de la douleur. Avec elle, elle se sent vivre. Qu'elle est triste Marguerite, qu'elle est triste et belle.

 

 

 

L'avenir lui ouvre les bras mais arrivera-t-elle à les trouver ? Elle marche, aveuglée, dans le présent.

 

 

 

Puis la voilà dans le futur, les yeux grands ouverts. Tout redevient brillant, amusant, charmant. Les garçons sont de retour dans son esprit et son cœur est bientôt prêt à rebattre pour l'un d'eux. Hier encore tout n'était que pleurs, aujourd'hui tout à saveur de bonheur. Ses vêtements noirs retournent dans le placard, ceux colorés sont à sa peau collés. Elle a repris goût à la vie. Il faut dire qu'elle a mûri, elle a seize ans à présent.

 

 

 

(13-11-10)

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