Ne désespère jamais de trouver ta superbe. Il se pourrait, qui sait, qu'elle ne soit qu'à deux pas, de toi, de là, assise et les pieds nus sur l'herbe, la plus belle des bêtises n'attendant qu'un grand A. Est-ce le printemps qui chante ou le manque qui gémit ? Dire que l'Amour t'enchante, lui qui te torturait. À présent tu es prêt à rejoindre l'Utopie qui semble se trouver près. Mais pour ça il faudrait...
Il faudrait que l'Amour rejoigne les possibles,
Qu'il soit, et pour toujours, l'union indivisible.
Il faudrait que les mots s'accompagnent de beaux actes
Créés au fil de l'eau pour tout garder intact.
Ton idéal c'est elle, telle qu'elle est, qu'elle sera. Sur son dos une paire d'ailes, sur sa tête l'auréole. C'est un ange à tes yeux quoi qu'elle fasse, qu'elle fera. Tu pries Éole, les cieux, pour ne pas qu'elle s'envole ! Tu en rêves jour et nuit, l'imagine, la dessine attristée sous la pluie. Tu veux la consoler, l'entourer de tes bras, lui dire qu'elle te fascine, plus jamais ne sera en ce monde isolée.
Votre amour sera fou, fort et fort formidable.
Il comblera ce trou, depuis l'ère du cartable,
Qui t'habite et t'abîme. Solitude assassine.
Tu atteindras les cimes avec ton héroïne !
25-04-15