Marchons sur les pavés dorés de l'avenir. Cessons pour un instant de pleurer sur notre sort. On comptabilise plus de rires que de soupirs malgré les aléas. Après tout on s'en sort. Parce qu'on est fort, on est beau et on a des tripes. Parce qu'on a trop souvent déjà baissé les bras. Parce qu'on a beau dire, pour nos filles et fils on flippe. Parce qu'on a plus le choix de rejoindre le combat. Alors on parle du paradis et on y croit en espérant qu'il nous soit encore accessible. Ce n'est plus du noir mais des couleurs que l'on broie. On apprend aux bambins d'être heureux, c'est possible. Nous maîtrisons la théorie, l'avons couchée sur le papier pour ne jamais nous en défaire. Rêvons que la pratique ne soit pas éloignée de nos propos choisis dont les anciens sont fiers. Voguons sourires aux lèvres sur la mer du futur. Elle peut être mouvementée mais nous le savons bien. Suffit d'apprendre à naviguer, c'est pas si dur quand on est sûr de soi, quand on a peur de rien. La tête dans les étoiles mais les pieds bien au sol nous allons avancer avec sérénité et si un jour on tombe ce serait pas de bol mais cela nous permettrait de nous relever. Ce n'est peut-être qu'une utopie mais on s'en moque, le monde dans lequel nous vivons n'est pas si moche. Le monstre qui nous ronge est sans doute dû à l'époque mais notre volonté est bien gravée dans la roche. La réalité n'est que ce que l'on en fait et nous voulons qu'elle soit belle d'une beauté sans faille. Finis les cauchemars, les démons qui nous hantaient car trône sur nous un grand ciel bleu où que l'on aille.
8-9-12