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Je vous ouvrirai l'esprit
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A coup de mots et d'idées.
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Je vous donnerai envie
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De vivre ou bien de vous tuer.
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Vous étiez comme moi avant.
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Les bons ne sont pas les cons.
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Vous le croyiez, oui, pourtant
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Avec la télévision.
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Votre stupidité chronique
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Vous fait agir comme des pions,
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A la moindre de toutes les piques
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De notre mère consommation.
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A suivre les normes vous n'êtes rien
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Sinon des chiens sans cervelle
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Qui donnent la patte, comme c'est bien,
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A Facilité, la belle.
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C'est si simple de vous décrire.
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Tout en souhaitant être unique,
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Vous êtes les même, à en rire.
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Il faudrait que l'on m'explique.
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Vos faux amis s'additionnent
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Sur vos profils internet.
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Cette connerie, qui la cautionne ?
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Notre société du paraître.
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Vous étiez comme moi avant,
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Du moins c'est ce dont je rêve.
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Voulez-vous être comme ces gens
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Attendant, jusqu'à c'qu'ils crèvent ?
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Qui se noient dans leur alcool ?
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Qui préfèrent planer histoire
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D'avoir les pieds sur le sol
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Et des trous dans leur mémoire ?
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Cela marche avec les filles.
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Elles veulent de mauvais garçons.
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Devant elles tout vos actes brillent.
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Ce n'est qu'éphémère au fond.
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Faites jaillir du fond de vous
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Dégoût, tristesse et colère
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De vous et de ce con fou
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Qui l'était encore hier.
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Quand les vieux ne remarquent plus
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Que la jeunesse se dérègle,
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De la fin c'est le début.
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Rien n'y fait, ni même les règles.
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Cette génération haineuse
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N'a de but que de faire mal.
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Cette génération est tueuse
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A la manière animale.
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Vous étiez comme moi avant,
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Un petit enfant gentil.
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Vous étiez comme moi pourtant,
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Avant que vous prenne la vie.
[31-03-10]